Le site du parc est créé (bien que peu rempli à ce jour) : http://www.calanques-parcnational.fr/
La carte =
Superficie globale du Parc national : 158 000 ha dont 141 300 ha en mer (89,5%)
- Cœur terrestre : 8 500 ha
- Cœur marin : 43 500 ha
- Aire Optimale d’Adhésion (AOA) : 8 200 ha
- Aire Maritime Adjacente (AMA) : 97 800 ha
- Zone de Non Chasse : 4 342 ha soit 51% du cœur terrestre
- Zone de non prélèvement (ZNP) : 4 626 ha soit 10,6 % du cœur marin
- Les réserves intégrales à terre : 412 ha soit 4,8% du cœur terrestre
- Les réserves intégrales en mer : 94 ha soit 0,2% du cœur marin
Le territoire du Parc national s’étend sur 7 communes :
- Le coeur du Parc national intègre trois communes : Marseille, Cassis et La Ciotat.
- L’Aire optimale d’adhésion (AOA) intègre les 7 communes : Marseille, Cassis, La Ciotat, Carnoux?en?Provence, La Penne?sur?Huveaune, Ceyreste, Roquefort?la?Bédoule.
Dans les deux volumes de la charte, les mots « plongeur(s), plongée(s) » apparaissent plus de 25 fois : c’est dire la place que notre activité y occupe.
LE PARC NATIONAL DES CALANQUES : QUELS OBJECTIFS ?
- Conserver ou améliorer la biodiversité marine et terrestre du coeur du Parc national ;
- Préserver le « caractère » des lieux ;
- Protéger les espèces particulièrement vulnérables ;
- Créer des zones de quiétude où les espèces puissent mieux se reproduire et s’épanouir ;
- Favoriser le ressourcement, l’épanouissement, la tranquillité de l’homme, des habitants, des professionnels et des visiteurs ;
- Limiter la dégradation et la fragmentation des habitats d’intérêt spécial (herbiers de Posidonie, grottes sous-marines, coralligène, « trottoirs » de Lithophyllum lichenoides) ;
- Réduire les pollutions ;
- Exploiter durablement les ressources halieutiques ;
- Conserver et valoriser le patrimoine culturel matériel et immatériel (vestiges, savoir-faire, savoir-vivre) ;
- Maîtriser la fréquentation (limiter les conflits d’usages et les impacts sur les milieux marins et terrestres) ;
- Accompagner les usagers dans une démarche respectueuse de l’environnement.
Les étapes à venir : phase de mise en place de l’Etablissement public (d’ici début 2013)
- Installation du Conseil d’Administration et des instances associées (Conseil scientifique, Conseil économique, social et culturel) ;
- Election du Président par le Conseil d’administration ;
- Nomination du Directeur par le Ministre de l’Ecologie sur proposition du Conseil d’administration, constitution progressive de l’effectif ;
- Recueil par le préfet coordinateur des délibérations des communes de l’Aire optimale d’adhésion pour leur adhésion à la charte ;
- Arrêt par le Préfet coordinateur du périmètre effectif du Parc National des Calanques.
Le décret a été signé mi avril 2012 par François Fillon (premier ministre à cette date)
90% du territoire du Parc national des calanques est maritime.
Photo Serge Mercier
Premier ministre et ministre de l’Ecologie, François Fillon vient de signer le décret pris en Conseil d’Etat donnant officiellement naissance au Parc national des Calanques. 10e Parc national français, c’est le premier de type périurbain -il n’en existe que deux, au Cap (Afrique du Sud) et à Sidney (Australie).
Le Parc des calanques s’étend sur près de 158 000 hectares répartis sur sept communes : Marseille, Cassis, Carnoux-en-Provence, Ceyreste, La Ciotat, La Penne-sur-Huveaune et Roquefort-la-Bédoule et abrite quelque 140 espèces protégées, dont l’un des trente derniers couples d’aigles de Bonelli présents en France. La majeure partie de son territoire (près de 90%) est située en mer où 60 espèces patrimoniales sont recensées -dont des dauphins et des tortues marines. Près de 90 sites archéologiques y ont été mis au jour, comme la grotte Cosquer, au cap Morgiou, abritant des peintures rupestres dont les plus anciennes datent d’il y a 27 000 ans.
Ce Parc national « s’inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale pour la création et la gestion des aires marines protégées« , adoptée aujourd’hui par le ministère de l’Ecologie, et qui doit permettre de placer 20% des eaux françaises sous protection à l’horizon 2020. Il doit permettre, selon le ministère, « de concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs avec la protection de ce territoire« . La création du parc, souligne le ministère, « garantira un cadre structuré de gestion et de protection de ce patrimoine unique, en synergie avec tous les acteurs existants« .
Le projet avait été lancé en 1999 et adopté en janvier dernier par le Groupement d’intérêt public (GIP) des calanques, après de longues péripéties.