Reunion CAS’CAD




Reprise
de la déformation de l’étrave du Cas’Cad



Compte
rendu de la réunion du 22 11 04



Présent
: Ch. Pierlas, J.C Hatchressian, L De Padua, A Le Cocguen, A Vivet,
P Poinboeuf, R Rouxel, J Larroque, L Million, P Boyer, G Berger BY,
A Beauté, S Castaner.





Présentation
du projet
:

Déformation
asymétrique localisée sous la ligne de flottaison, de
part et d’autre de l’étrave

Historique
:


Constaté
en 2001, concavité d’environ 2 cm

En 2003
concavité d’environ 2,5 cm et 3 cm

En 2004 pas
significatif.


Causes :

Trois
hypothèses ;


· Défaut
d’origine, peu probable.

· Un
volume insuffisant de l’avant aurait entraîné
sous l’effet de la pression cette déformation.


· Inflexion
négative provoquée par l’effet de la pression
hydrodynamique.


Un
architecte naval à été consulté en 2003:
(Monsieur Eric JEAN)

Il pense que
cette inflexion est un effet de la pression hydrostatique. Pas de
risque à cours terme, mais rien ne lui permet d’affirmer
que le phénomène est stabilisé. Par sécurité

il pense qu’une intervention de renforcement est nécessaire.


Comme nous lui
avons aussi parlé des problèmes de manoeuvrabilité
du bateau, il propose une solution de renforcement réalisé
par un tube monté soudé en épontille de part et
d’autre de l’étrave. En dimensionnant
judicieusement le tube, un propulseur d’étrave pourrait
y être installé, facilitant grandement les manœuvres
du bateau. La forme de l’étrave sera reconstituée
avec une résine adaptée.



A
l’automne 2003, au cours d’un entretient avec le
Président de l’AS Dominique Rollin, une rapide
présentation avait été faite sur ce problème
de déformation.

Sensibilisé

sur l’aspect sécurité et sur la pérennité
de l’investissement que représente le Cas’Cad, le
président de l’AS a rapidement donné suite en
nous demandant début 2004 de chiffrer ce renforcement.

Un devis à
été demandé à M Renaudier, réparateur
naval et M Jean architecte naval


Coût
de la réalisation :

Le coût
de la prestation de l’architecte est de 760 € Ht


Le coût
de la réalisation, fourniture et de l’installation du
propulseur s’élève à 5650 € Ht

La reprise de
la carène, 1982 €


Tirage à
terre et stationnement chantier 535.29 €

Soit en
TTC 10677 €

A ce
jour, l’AS répond favorablement à notre demande,
le financement est possible !





La
parole a ensuite été donnée aux participants de
cette réunion, pour débattre du sujet.


Concernant
la perturbation que pourrait entraîner l’installation du
propulseur d’étrave, il fait état du bateau «

H2O » du club des Lecques (conception identique au Cas’Cad)
qu’ils n’ont pas eu de perte de performances après
cette modification. Un devis leur a d’ailleurs été
demandé.


Comme le
financement est possible, l’idée du renforcement et
l’installation du propulseur d’étrave est acquise
dans son ensemble.

Il
apparaît aussi que dès le départ, donc avant
déformation de la coque, le bateau présentait des
défauts de stabilité, d’où le lestage de
la partie tribord arrière.

Un doute
subsiste sur le mariage et la compatibilité aluminium /
résine, son financement est prévu dans l’enveloppe
du projet, pourquoi ne pas le faire ? Est-ce indispensable ? Sur le
bateau H2O les bord d’attaques du propulseur sont fait en
résine, il n’on a priori pas eu de problèmes.
Appel est fait à toute personne pouvant fournir des
infos sur ce point.

Par contre, ne
pourrait-on pas utiliser cette somme pour installer des dérives
ou autres stabilisateurs ? Demander un avis à un architecte
naval, monsieur JEAN sera consulté à ce sujet.

Alain
Vivet doit par l’intermédiaire d’un expert,
contacter un autre architecte pour se renseigner sur le coût
de sa prestation et ainsi avoir un autre avis de spécialiste.



Fin de la
réunion 13h45



Hors
réunion : lorsque le bateau part en rotation, c’est
toujours du même côté, alors que le bateau est
symétrique. Si comme l’avait suggéré un
architecte naval, la seule raison était un angle trop vif sur
l’arrière de la coque, le bateau tournerait dans les
deux sens, selon l’orientation des vagues, tribord arrière
ou babord arrière. On peut supposer que le couple d’hélice
intervient lors du décrochage du bateau et entraîne le
bateau en rotation autour de l’arbre d’hélice
(largeur du bateau insuffisante). Il faut peut être agir sur
le couple résistant du bateau.

Ces éléments
seront à prendre en compte et à exposer lors de nos
futures entrevues avec un architecte naval.







Serge CASTANER

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