Vous avez dit bénévole ?

Notre "club" n’existe que grâce au bénévolat.

Nous ne sommes pas un club commercial, où il suffit de payer pour se mettre les palmes sur le bateau.
Non, c’est bien plus que cela : Nous n’existons que grâce aux adhérent(e)s qui forment, encadrent, entretiennent, gèrent, préparent des fêtes, des sorties éloignées de notre port d’attache, … la seule compétence requise pour l’ensemble de ses tâches s’appelle la bonne volonté. Avec elle, tout est possible, y compris d’acquérir des compétences spécifiques.

Nous n’existons que parce-que des hommes et des femmes (ou l’inverse) donnent de leur temps le soir, le week-end, voire même prennent du temps sur leurs congés.

Cela a un nom, çà s’appelle le bénévolat.

Il existe de nombreuses citations ou définitions du bénévolat : Voici quelques morceaux choisis.

"Le terme bénévole est apparu en 1282, son étymologie (ben : bien – volo : je veux) signifie selon la traduction, "vouloir le bien" et "bien vouloir", il est ainsi une alliance de bonne volonté et de bienveillance."

"Le devoir aussi bien que l’intérêt des hommes est de se rendre utile à leurs semblables."
Alexis de Tocqueville.

"On est rarement d’emblée bénévole, on le devient ; on apprend à le devenir" Maud Simonet

"Pourquoi devenir bénévole ? Quels sont les enjeux dans notre société ? Pour gouverner soi-même, pardi ! Les bénévoles appliquent en direct la politique qu’ils entendent mener, sans tout attendre d’un pouvoir politique qui ne pourra jamais tout réussir. D’autre part, l’action bénévole sort les citoyens de la frustration, c’est essentiel. Le nombre de déprimés parmi ceux qui agissent « ici et maintenant » est restreint…
Rien ne m’émeut davantage que les mouvements de l’Histoire où les êtres se prennent comme point d’appui, assument le pouvoir que tout individu a sur la vie, à la place qui est la sienne. Sans doute est-ce pour cela que je me sens aujourd’hui si proche des militants associatifs : ils ne laissent pas aux autres le soin de gouverner le réel.
Quand on a franchi le pas, on cesse d’avoir le sentiment de subir. Tout est là, quitter la posture de l’inaction qui ne peut mener qu’à l’aigreur, aux «y-a-qu’à»…
J’ai pu observer que celui qui ne quémande rien pour lui-même est bien placé pour agir, naviguer incognito en contournant les icebergs des conservatismes, réclamer tout à tout le monde sans être soupçonné de braconner un petit profit personnel.
Par rapport à la question directe et personnelle que me posent mes amis du CerPhi, j’ai envie de dire à chacun de mes garçons : « si tu t’engages, tu dragueras des filles plus passionnantes ! Par la force des choses… L’argument est solide… et fondé ! » "
Alexandre JARDIN

 

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